Avec un père photographe, Thomas Dityvon Aka MisterPee baigne dès son plus jeune âge dans le monde de l’image. Il est né en 1975 et s’il devient ensuite diplômé d’écoles d’arts appliqués, se dirigeant vers l’illustration et collaborant avec maisons d’édition, presse et agences de com, il reviendra vite à ses premières amours.
Il a fait ses premières armes sur les murs des terrains vagues de son quartier. Le revoici donc qui intervient dans la rue par le biais de collages et peintures murales
« J’aime créer des images à double-sens, des rébus visuels à déchiffrer, en provoquant un va et vient du regard. Les arbres, les branches, sont autant d’éléments organiques qui s’élèvent et s’opposent à un monde rigide et normé ; celui de la technocratie et des costards-cravate, l’empire du conformisme et du conventionnel », explique-t-il.
Décalage, ironie… son univers loufoque est le théâtre de saynètes et d’images-rébus qui interrogent les sentiments et les humeurs de la condition humaine.